R E T O U R

R E T O U R

É D I T O

É Q U I P E

PÊCHE

SÉDIMENTATION

POLLUTION

Comme vous vous en doutez, la surpêche est assez problématique pour nos amis les coraux. En effet, si il ne sont pas forcément les premières victimes, comme lors des chalutages profonds qui détruisent les fonds marins, ils subissent néanmoins la disparition de leur collaborateurs, les poissons herbivores ! Ces petits ou gros poissons sont les plus grands alliés du corail. En mangeant les macro et micro-algues présentes dans l’écosystème, ils jouent un rôle essentiel dans la répartition de l’espace entre les algues et les coraux.

BONNE PÊCHE !

MAUVAIS MÉNAGE

TROP DE BOUFFE TUE LA BOUFFE !

Le corail est un animal très propre sur lui… Il n’est pas comme ces méduses, qui adorent se prélasser sur le plastique errant dans l’océan pour se reproduire toujours plus. Et elles ne sont pas les seules crados, certaines algues raffolent d’engrais provenant de l’agriculture et ont la bonne idée de proliférer jusqu’à étouffer les coraux. Dès lors qu’une espèce est en surnombre, les conséquences se font ressentir sur l’ensemble de la population du récif.

Papi corail, lui, est un puriste du bio allergique à tout, même à la crème solaire ! La moindre pollution le met dans un état de stress absolu : un vrai maniaque !

Autant vous dire que les substances chimiques telles que les métaux toxiques, les hydrocarbures, les pesticides et autres engrais rejetés dans la mer par l’agriculture intensive, les pipelines, les bateaux, ou les usines ne sont pas les bienvenues à ReefCity.

Aussi troublant que cela puisse paraître, la sur-sédimentation est une des premières causes de la mal nutrition de nos potos les coraux. Eh oui !

En surnombre, les sédiments agissent dans l’océan comme un écran qui voile la lumière et bloque le processus de photosynthèses du phyloplancton : à défaut de trop de nutriments dans la mer, les coraux sont alors moins nourris ! Ils développent des maladies comme celle des bandes noires et finissent la plupart du temps par mourir. En construisant des infrastructures côtières, à travers nos activités agricoles et industrielles et parla déforestation, nous participons grandement à l’érosion des côtes qui dépose chaque jour plus de particules dans les océans...La bonne nouvelle, c’est que les coraux sont des robustes et leur déclin n’est pas irréversible ! 

MORT IMMEDIATE - ETOUFFÉ

MORT IMMEDIATE - CASSÉ

MORT RAPIDE 

MORT LENTE 

HAPPY

Les récifs coralliens font partis des écosystèmes les plus fragilisés par le réchauffement climatique.  Leur équilibre dépend d’interactions ancestrales très spécifiques entre des millions d’espèces vivantes. Les coraux sont aux cœur de ces échanges. De part leur anatomie complexe, ils ont su se rendre indispensables à la vie sous-marine. Ils abritent les plus fragiles, nourrissent les gourmands, hébergent les bébés algues, protègent des prédateurs et leurs récifs amortissent même les grosses vagues pendant les fortes marées !  Inoffensif et bienveillant, le corail est un animal dont la santé dépend directement de celle du récif et de ses habitants.  Le moindre changement au sein de son écosystème, comme le réchauffement de la température des océans, a une répercussion directe sur son bien être.

Pour ces raisons, nous avons choisi de présenter ce drôle d’animal pour le concours Declic’Vert à travers différents scénarios.

Lors de nos recherches, nous avons constaté que son écosystème dépend de phénomènes naturels de construction et de destruction. Il subit à présent les agressions humaines : la pollution liée aux activités côtières, la pêche, la déforestation, le tourisme littoral, l’agriculture intensive… Nos modes de vie se révèlent de plus en plus néfastes pour les autres espèces vivantes. Les océans sont peut-être les plus impactés par la surconsommation, et des phénomènes inquiétants commencent à faire surface, comme l’apparition du 7e continent, immense concentration de micro-déchets de plastiques au coeur de l’océan pacifique nord.

Aujourd’hui, 10% des récifs coralliens de la Planète sont morts, 30 % d’entre eux sont d’ores et déjà condamnés et 60 % sont menacés de disparaître dans les années à venir. Il est absolument primordial d’aider les coraux à faire face au changement climatique et à toutes ses conséquences sur la vie océanique.

Dans Reef City, notre volonté est de mettre en évidence les corrélations entre les activités anthropiques et l’état des récifs coralliens dans un univers expressif et poétique. Cette expérience ne prétend pas reproduire la réalité, mais plutôt l’adapter, grâce au dessin et à l’interactivité qui apportent une dimension narrative et immersive à l’expérience.

À vous de réguler l’impact humain : trois jauges [PÊCHE, SÉDIMENTATION, POLLUTION] vous permettent d’en tester les conséquences, et de faire varier l’état du corail en direct. La musique a une grande place dans ce projet. Elle incarne les émotions du corail tout au long de l’expérience et  vous plonge dans une empathie évidente avec l’animal.

Nous avons choisi de ne pas fermer l’expérience : vous ne pouvez pas gagner et vous ne pouvez pas perdre. Reef city est comme un petit simulateur à l’infini, un mini-jeu qui vous encourage à expérimenter le pire pour comprendre au mieux les possibilités. Nous avons la conviction que visualiser et comprendre les mécanismes qui nous amènent à ces résultats est un premier pas vers l’action. Il n’est jamais trop tard pour agir…

Alice, Aude et Pablo

DISPARITION

CULTIVONS NOTRE JARDIN

Dans certains récifs où les conditions le permettent encore, les scientifiques ont mis en place une solution prometteuse :  la coralliculture !

Les fonds marins deviennent de véritables élevages de coraux. Les polypes, cultivés hors sol et protégés des maladies, sont ensuite replantés dans les colonies en danger pour les aider à se reconstruire. Épauler les espèces en danger en préservant leur environnement et en les accompagnant pour survivre est devenu une priorité pour préserver les richesses de notre planète. Les résultats de la coralliculture sont très encourageants, ce qui laisse entrevoir un avenir un peu  plus rassurant pour tous les copains du récif.  

ALICE LEPETIT

C O N C E P T I O N   &   I N T E G R A T I O N 

Diplomée de L’ENSAAMA Olivier de Serre en multimédia et passionnée de cinéma, Alice Lepetit s’intéresse de près aux nouvelles formes d’écriture qui allient l’audiovisuel et l’interactif. Elle s’investit dans des projets engagés et se plaît à questionner les frontières entre réalité et fiction. Graphiste multimédia, ses recherches portent sur la communication inconsciente et les formes d’interactivité indirecte. Depuis quelques mois, elle travaille comme chargée de projets interactifs et transmédias chez FlachFilm production.

AUDE WIARD

C O N C E P T I O N   &   I L L U S T R A T I O N 

Diplômée des métiers d’art en illustration à Auguste Renoir (Paris) en 2014 après un passage éclair par Estienne et Olivier de Serre en multimédia, Aude Wiard intègre la Hear (Haute École des Arts du Rhin) à Strasbourg où elle obtient en 2015 un DNAP en illustration et prépare aujourd’hui un DNSEP. Passionnée par la narration et l’image imprimée, elle consacre une grande partie de sa production à la sérigraphie et à l’objet livre. Cependant, son parcours en multimédia lui a permis d’expérimenter de nouvelles possibilités narratives, ce qui lui a valu le deuxième prix du Challenge Digital au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2015. Curieuse et enthousiaste, tous les médias l’intéressent pour raconter des histoires.

PABLO   LEPETIT

M U S I Q U E

Diplomé de l’International Music Educators Of Paris (ancienne American School Of Modern Music) en Jazz et passionné par tous les paradoxes qui façonnent la « pop culture », Pablo Lepetit mène principalement une activité d’auteur compositeur, mais également de réalisateur . Il cherche à faire ressortir dans ses travaux la profondeur et parfois la violence cachées sous la simplicité apparente de cette pop qu’il chérie. En 2015, Il fonde le label « Vanité. » avec la complicité de Tanel Derard.

S U I V A N T

O K